Arrêt de l’allaitement brutal : le témoignage de Célia
- Alice Piganeau
- 6 oct.
- 3 min de lecture
Chaque maternité est unique. Parfois douce, parfois cabossée, souvent pleine de nuances.
Dans cet épisode du podcast Au Pays des Mères’Veilleuses, j’ai eu la chance de recevoir Célia, maman de Constantin.
Son histoire, c’est celle d’un parcours de PMA, d’une césarienne programmée, et d’un allaitement qu’elle pensait très court… mais qui est finalement devenu un lien central, presque vital.
Jusqu’au jour où tout s’est arrêté.
Brutalement.
Un arrêt de l’allaitement vécu comme une déchirure, mais aussi comme un apprentissage.
Un parcours de maternité marqué par la PMA et la césarienne
Très jeune, Célia apprend que concevoir un enfant ne sera pas simple. Une opération chirurgicale entraîne la découverte de lésions d’endométriose et une trompe non fonctionnelle. Le chemin vers la maternité passe donc par la PMA.
Par chance, le premier transfert est positif : Constantin est en route. Mais la grossesse est marquée par l’angoisse et, à la fin, par un bébé en siège. Après avoir tout tenté (acupuncture, ostéopathie, version manuelle), Célia accepte la césarienne programmée.
Et pourtant, son fils décide d’arriver avant la date prévue. La césarienne se fait en urgence. Ce n’était pas le scénario rêvé, mais Célia en garde un souvenir lumineux : grâce à une soignante bienveillante, elle a pu vivre une tétée d’accueil en salle de réveil. Un moment précieux.

Quand l’allaitement devient un pilier inattendu
Au départ, Célia ne se projetait pas vraiment. Elle s’était dit : “J’allaite un mois, puis on passe au biberon.” Mais une fois son bébé dans les bras, l’allaitement prend une autre dimension.
🍼 C’est un lien indescriptible, une bulle de douceur et de chaleur.
🍼 C’est le seul choix qu’elle a vraiment pu poser dans sa maternité, après un parcours médical très encadré.
🍼 C’est aussi un espace de liberté : grâce au portage en sling, elle découvre qu’elle peut allaiter tout en continuant à vivre son quotidien.
Ce qui devait durer un mois s’installe et devient un pilier.

L’arrêt brutal de l’allaitement
Lorsque Constantin a 4 mois et demi, Célia doit reprendre son travail d’infirmière.Un métier qu’elle aime, mais qui s’avère incompatible avec l’allaitement, car elle manipule des chimiothérapies.
Au départ, elle pense pouvoir s’organiser. Mais dès la deuxième nuit, elle se retrouve face à des traitements. Le matin, en rentrant, la réalité tombe : l’allaitement est fini.
Pas de transition. Pas de dernière tétée. Pas de “tétée d’au revoir”.
💔 Célia confie que c’est son plus grand regret : ce choix, son choix, lui a été enlevé trop vite.

Grandir à travers l’arrêt de l’allaitement
Avec du recul, Célia voit dans cette expérience douloureuse une forme d’apprentissage. Oui, elle garde un regret. Mais elle sait aussi que, pour un prochain enfant, elle posera davantage ses choix, en conscience.
Son témoignage est une source d’espoir et de résonance pour toutes les mamans qui ont déjà connu un allaitement interrompu trop tôt, ou qui se sont senties dépossédées de leurs décisions.
Conclusion
Un arrêt de l’allaitement ne fait pas disparaître tout ce qui a été vécu avant.
Chaque tétée compte, chaque instant partagé avec son bébé laisse une empreinte profonde.
Comme le dit si bien Célia, “Ce n’est pas la durée de l’allaitement qui compte, mais le lien qu’il crée.”
Je suis Alice Piganeau, fondatrice d’Enfances Positives, accompagnante spécialisée dans le sommeil des bébés et jeunes enfants (0-3 ans), sans méthodes de dressage ni 5/10/15. Mon approche est respectueuse, basée sur l’observation fine des besoins de l’enfant et de la famille dans sa globalité.
Je propose des accompagnements personnalisés, des ateliers et des ressources pour t’aider à vivre une parentalité plus sereine, avec écoute, douceur et confiance.
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