Jalousie et régressions : comment préparer ton aîné à l’arrivée d’un bébé ?
- Alice Piganeau
- 26 mai
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 1 juin
L'arrivée d'un bébé bouleverse toute la famille… mais peut-être encore plus un aîné.
Tu te demandes si ton enfant va réagir avec jalousie ?
Tu redoutes une régression soudaine, des pipis, des pleurs, des cris ?
Pas de panique. Ces réactions sont fréquentes et normales. Mais il existe des clés simples pour préparer ton aîné à l'arrivée d'un bébé avec douceur, et ainsi limiter les jalousies et régressions à l’arrivée du bébé.
Pourquoi il est important de préparer l’aîné à l’arrivée de bébé pour éviter jalousie et régressions
Un aîné n'est jamais trop petit pour ressentir ce qu'il se passe. L'arrivée d'un bébé bouleverse ses repères, son statut, ses habitudes.
Certains enfants peuvent devenir jaloux, d'autres régressent ou se mettent en retrait.
L'idée, ce n'est pas d'éviter toutes les vagues. C'est d'aider ton enfant à les traverser en sécurité, avec ton soutien, notamment si tu anticipes des jalousies ou régressions à l’arrivée du bébé.

3 clés pour préparer ton aîné à l’arrivée de bébé sans jalousie ni régressions
1. En parler au bon moment pour lui
Certains enfants sentent la grossesse avant même qu'on leur dise quoi que ce soit. Observe les signes : régressions, anxiété, changements d'humeur...
Si tu perçois qu'il a capté "quelque chose", mieux vaut en parler simplement. Pas besoin d'attendre la première échographie si ton enfant a besoin d'être rassuré maintenant.
2. L'impliquer sans le responsabiliser
Propose-lui de choisir un doudou, de regarder ses propres photos de bébé, de décorer la maison. Mais évite les phrases du type : "Tu vas devoir l'aider", "Tu es grand maintenant."
Même dit avec bienveillance, ça peut peser lourd. Ton aîné a encore besoin de se sentir petit. Et c'est normal.
3. Accueillir les émotions (et les régressions)
Il peut y avoir des pipis, des réveils nocturnes, des bras demandés plus souvent. Ou au contraire, du retrait, de la tristesse.
Ces réactions disent : "Est-ce qu'il reste une place pour moi ?"
Prends-les comme des signaux, pas des caprices. Comme je le dis dans l'épisode, un aîné, c'est comme une plante qu'on déplace de place. Même si c'est pour lui donner plus de lumière, il peut faner un peu... puis refleurir.
Accompagner ces moments avec douceur fait toute la différence pour éviter que les jalousies et régressions à l’arrivée du bébé ne s’installent dans la durée.
Un programme pour aller plus loin avec ton aîné

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Ce contenu est issu de l’épisode 6 du podcast Au Pays des Mères’Veilleuses.
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"Un enfant n’a pas besoin que tout soit parfait. Il a juste besoin qu’on soit là, vraiment."— Alice Piganeau
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